Tissemsilt: Les locaux commerciaux transformés en habitations de fortune

locaux commerciaux

Tout un chacun dans la ville de Tissemsilt à déjà exprimé sa consternation et sa déception quant à la situation inacceptable et particulièrement dégradante dans la laquelle se trouvent certains locaux commerciaux accordés par le passé à des jeunes dans le cadre du programme du président de la République ayant permis la construction de milliers de  locaux commerciaux à travers les 22 communes que compte la wilaya notamment ceux du chef-lieu.

En effet, on avait tellement évoqué le problème de ces locaux commerciaux inexploités au point où le sujet s’est banalisé par le temps, mais à constater le triste sort de ces locaux, le rappel s’impose plus qu’un devoir citoyen, au moment où des milliers de jeunes de Tissemsilt souffrent le martyre du problème du chômage et de l’oisiveté et dénoncent à chaque fois les dépassements qui se font sur les rares occasions de recrutement qui se sont présentés. Un nombre assez important de locaux commerciaux qui appartenant à l’OPGI qui aux collectivités locales se sont transformés au su de tout le monde en des maisons de fortune changeant carrément la vocation initiale de ces locaux. Ces locaux qui sont en majorité inexploités ou à l’abandon, dégradent l’environnement dans plusieurs sites avec en plus le fait que bon nombre d’entre eux sont devenus des lieux de débauche ou tout simplement utilisés comme précité en habitation. Au niveau de pas mal de sites, le constat est vraiment désolant et personne n’a osé se prononcer dans cette affaire pourtant des responsables par un passé pas très lointain avaient envisagé publiquement la résiliation des contrats et autres baies de location à la fin de les réattribuer à des jeunes chômeurs affichant réellement. Le cas des (34) locaux commerciaux situés à la cité des plateaux illustre parfaitement le laisser aller dans la gestion du dossier des locaux commerciaux transformés en habitations et transformant l’endroit en une véritable décharge sauvage tout autant que ceux de Ain Lorant, de la route de Sidi Abed ou encore le marché couvert de la cité Khotaifa ou aucune partie n’avait voulu trouver une solution définitive au problème. Des locaux fermés et dégradés alors que d’autres sont devenus de vrais pissoirs, le triste sort de ces locaux s’impose comme une grande priorité afin de rentabiliser ces locaux au profit des collectivités locales. Les responsables devront trouver des solutions à ces squatteurs des lieux et rendre  à ces locaux leur vraie vocation …