INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE : Près d’un demi-million de boîtes d’insuline mises sur le marché

INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

A l’occasion de la Journée mondiale du diabète, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a annoncé que le matériel pharmaceutique et les fournitures médicales nécessaires pour la prise en charge des personnes diabétiques sont disponibles en permanence.

Selon un communiqué du ministère de l’Industrie pharmaceutique, près d’un demi-million de boîtes d’insuline ont été mises sur le marché. Il a annoncé qu’il avait organisé une série de réunions et de discussions avec des laboratoires d’approvisionnement en insuline afin d’améliorer la coordination et la négociation, ajoutant dans le même contexte qu’à la suite de ces rencontres, une baisse de 20% du prix de l’insuline importée a été consentie. Le ministère de l’Industrie pharmaceutique a ajouté que la facture d’importation des médicaments a diminué, ainsi que les dépenses totales de la Caisse de sécurité sociale pour subvenir aux besoins des patients diabétiques. Ces importantes réunions de coordination ont également permis d’accélérer le lancement des deux unités de production d’insuline en Algérie à l’horizon 2022. Quant à l’une des insulines rapides qui a connu des pressions sur le marché, le ministère a expliqué que plus de 200 000 unités ont été reçues le 9 novembre courant. 100 000 unités ont été distribuées, et 100 000 autres sont en cours de commercialisation. De plus, 250 000 boîtes seront reçues dans les semaines à venir, ce qui permettra de continuer à couvrir dans une large mesure les besoins du marché national d’insuline rapide. A noter que tous les programmes d’importation d’insuline pour 2022 seront livrés ce 18 novembre. La même source a expliqué qu’après des années de pénurie répétée et de contrôle inconsidéré, qui a donné la priorité aux importations au détriment de la production nationale, le ministère de l’Industrie pharmaceutique, conformément à ses attributions, a créé une plateforme numérique qui permet un meilleur calcul de la problématique d’approvisionnement en matières premières. Dans le même contexte, il a révélé que cette plateforme n’est pas opérationnelle en ce qui concerne les médicaments hospitaliers, le secteur concerné ne s’étant pas engagé à déclarer obligatoirement ses stocks afin d’anticiper l’éventuelle pénurie de médicaments essentiels, notamment ceux destinés au traitement des tumeurs.