Les trottoirs constamment squattés
A Sidi Bel-Abbès, en dépit de multiples campagnes engagées par les pouvoirs publics pour libérer les trottoirs, de nombreux citoyens et autres membres de diverses associations, ont tenu à dénoncer la persistance du calvaire infernal des trottoirs. "Les dizaines de vendeurs à la sauvette se partagent jusqu'à nos jours les trottoirs, au vu et au su de tous, et le phénomène ne cesse d'ailleurs de prendre de l'ampleur», ont lancé des habitants ayant requis l'anonymat de peur de représailles. D'autres renchérirent: «une nuée de vendeurs versant dans le commerce informel s'installent quotidiennement avec des tables et autres étals de fortune, au milieu des trottoirs tout au long des rues longeant les cités principales. Cet état de fait déplorable ne provoque que tracas, ennuis et désagréments au sein des passants, ne savant à quel saint se vouer ou se désavouer face à cet envahissement des trottoirs et des espaces publics réservés pourtant aux piétons". " Jeunes et vieux ont du mal à trouver ou à se frayer un chemin, un passage au milieu des ces "souks «à ciel ouvert lesquels naissent tels des champignons», diront encore d'autres plaignants.