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Omar Alger
Mostaganem se meurt ! Une ville millénaire, de culture et d'arts, reconnue mondialement, agonise dans l'indifférence générale. Mostaganem ne mérite pas le sort qu'elle subit, une destruction latente et voulue de son patrimoine historique et surtout culturelle .Mostaganem regorge de jeunes talents dans tous les domaines, qui ne demandent qu'à s'exprimer, qu'on les délivre des chaînes bureaucratiques et les laisser prendre leurs destins en main .Mostaganem, faute d'animation est devenue morose et terne, ses habitants, jadis joyeux, connus par leurs sens d'hospitalité et très cultivés, sont devenus tristes, errants dans une ville qui a perdu son éclat d'antan .Mostaganem a perdu son théâtre, son cinéma, ses peintres, ses poètes, ses chanteurs, ses écrivains, ses sportifs etc .Pourtant, il suffirait de presque rien..
Patrimoine immobilier à Mostaganem
Mostaganem, prononcé localement, Mestghalem est une commune algérienne de la wilaya de Mostaganem dont elle est le chef-lieu. C'est une ville côtière du nord ouest algérien située à 360 Km à l’ouest d’Alger et à 80 Km à l’est d’Oran. La région de Mostaganem était le foyer des tribus berbères Zénètes des Maghraoua pendant le moyen Âge, elle faisait partie des villes de cette confédération dont le territoire est le Dahra. J’ai beau à chercher dans les livres l’origine du mot Mostaganem ou Mostaghanem, aucun historien ne fait connaître d’une manière précise le sens ou les raisons de cette appellation. Par contre plusieurs essais d'explication sont diversement conservés chez les mostaganemois et mostaganemoises que j’ai eu le plaisir de connaitre : Le mot Mostaghanem serait donc composé de deux (02) termes distincts : Machta-ghanem (Une station hivernale, riche d'éleveur de mouton). Mostaghanim : Marsa-ranem, c’est à dire le port du butin. Mostaghanim viendrait aussi de Mesk Al-Ghanem : Abondance pour les troupeaux. En revanche, pour quelques historiens, c’est plutôt à un Port Romain Murustaga que Mostaganem doit son étymologie.
Ses sites historiques majestueux :
- TOBBANA du turc : (top aneh) la batterie, c’est le rempart semi-circulaire dominant Ain sefra fait face à Tigditt (le plus ancien quartier de Mostaganem) et où il y avait une batterie de canons défendant la ville. Edifié par Baba Aroudj au XVI° siècle.
- BORDJ ET TORK : Construit au XV° siècle ; surplombe Tigditt, avec une vue sur la baie d’Arzew, il est également appelé FORT DE L’EST. Classé monument historique mais abandonné à une ruine progressive et certaine.
- LA GRANDE MOSQUEE : son emplacement serait celui d’une mosquée beaucoup plus ancienne, édifiée par le sultan mérinide Abou El Hanan Ali Ben Said vers 1586. Classée monument historique.
- BORDJ EL MEHAL fut construit par Youssef Ibn tachfine (XI°-XII° siècle). Il tient son nom de la confédération arabe qui fut maître de la ville avant les Turcs d'après l'Imam El Mazouni, auteur d'un livre sur l'origine des tribus du Maghreb central et cité par Bodin, les Mehals seraient des descendants des Banou Hillal. Actuellement c'est une prison.
Ses magnifiques plages :
La côte mostaganémoise conjugue tous les bienfaits. Un petit écosystème où cohabitent estivants et pêcheurs. On peut ainsi admirer une mer souvent calme, des collines de sable à pertes de vue et des arbres verdoyants, avec un rivage majestueux. Pas facile de choisir une plage à Mostaganem, pas moins d’une dizaine sont toutes proches. Dans certains endroits, tellement elles sont immenses qu’il faut une petite traversée d’un petit désert (il faut compter 5 à 10 minutes de marche sous un soleil de plomb pour atteindre le rivage) sans oublier que le crépuscule du soleil sur la baie est époustouflant. Ces plages sont Cha'abia, Ain brahim, Clovis, Stidia, Hadjadj, wilis, Port aux poules, Ouréah, Sonaghter, etc…………
Ses mausolées :
Les sept gardiens de Mostaganem, comme ils furent appelés dans le temps par le meddah. Ces sept saints de la ville, qui de par leurs cœurs animés par l'amour d'Allah et leur conduite islamique et leur nationalisme ont pu habiter le cœur de chacun des habitants de Mostaganem, et qui à ce jour leur dôme ici présente dans les quatre coins de la ville récite la glorieuse histoire de la vie spirituelle de chacun d'eux. Les gardiens de la mer : sont au nombre de trois : Sidi El Mejdoub au nord de la ville, Sidi Mazouz au port puis à Tigditt et Sidi Kharchouch au sud. Ils sont les protecteurs de Mostaganem par la mer. Les gardiens de la terre : sont au nombre de quatre : Sidi Lakhdar, le gardien du Dahra, Sidi Bendehiba, le gardien des Medjahers, Sidi Belkacem le gardien de guebala et Sidi Said, patron de la ville. Ils font de la ville un havre de paix et la protègent des calamités (comme le tsunami qui ravagea la ville sous les Romains)
Des curiosités du patrimoine :
Parmi les curiosités, il y a le palmier de Sidi Lakhdar dont la forme est extraordinaire : dans ses prédictions le saint a annoncé que cet arbre au pied de son tombeau poussera après sa mort avec vigueur et en dépit du bon sens. Ce palmier s’est développé horizontalement au sol avant d’effectuer une courbe et monter vers le ciel et ce palmier aurait même résisté par miracle, à ceux qui ont tenté de le brûler ou de le couper. Je ne termine pas mon article sans dire que l’histoire de Mostaganem ne doit pas se résumer brièvement, elle est tellement riche en évènements et en vestiges culturels, qu’elle mérite d’être écrite dans les livres pour que toutes les prochaines générations devront connaitre l’histoire qui a marqué cette ville.
Hadj Benaceur
C’est notre patrimoine, les mostaganémois sont contre la démolition des anciens quartiers de notre ville, ces quartiers représentent une identité de l'ancienne ville de Mostaganem, donc on devra protéger notre ville et notre patrimoine, la démolition ce n’est pas une solution, je m'adresse au responsable de chercher une autre solution pour les résorptions des habitats précaire.
Hocine Mihoub
Cette démolition de la ville de Mostaganem était programmée depuis bien longtemps...le jour où ils ont rasé Les sablettes...puis la Salamandre pour nous faire un endroit de rencontres de tous les malfrats...maintenant c au tour de Sidi-El-Mejdoub !
Mohamed Krelifa
cher ami, je ne m'attendait guère du comportement du Maire pour avoir fait admettre la démolition systématique des maisons libérées sans qu'il ne se réfère à l'étude d'expertise initiées par la DUC qui n'est pas encore livrée, c'est scandaleux!!!! Il portera cette responsabilité sur sa conscience.
Omar Alger
Le phare du bout du monde .Je me demande à quoi sert le point de vente ooredoo situé à la rue Khemisti (centre- ville de mostaganem ) À plusieurs reprises, je me rends à cette agence pour recharger mon compte, on me répond négativement ( on ne peut pas, Allah ghaleb ) alors que depuis tous les bureaux de tabacs, situés aux alentours, cette opération est des plus banales Ma question : A quoi sert cette antenne de la maison mère ooredoo ? Pour vérifier, vous pouvez vous rendre demain
Mansour Tahlaiti
Mostaganem doit apprendre à respecter les références et les repères de notre patrimoine par la recherche, l'amour de la lecture et la culture comme espace de partage.
Ahmed Benkedadra
Un autre enfant de Mostaganem qui mérite d'être connu et honoré. Je cite notre grand frère MANSOUR BENCHEHIDA professeur à l'université de Mostaganem et enfant de Tigditt. SI MANSOUR est un chercheur infatigable en ce qui concerne l'histoire et une référence en la matière ayant à son actif un nombre incalculable d'écrits sur notre patrimoine culturel, sportif, artistique, historique et autre et ayant publié plusieurs ouvrages dans ce sens. Nous reconnaissons en l'homme son humilité, sa gentillesse et sa disponibilité pour l'intérêt général de notre cité. Notre grand frère répond toujours à toutes les sollicitations en matière de travaux pour l'intérêt de la ville. Il mérite d'être honoré et respecté pour l'ensemble de ses actions pour la communauté et sa qualité d'enseignant universitaire ayant formé une armée de jeunes. J'ai estimé qu'il était de mon devoir de mettre en valeur cet homme exceptionnel de son vivant et prie Dieu de lui accorder santé et longue vie.
A MEDITER
Il était une fois une course de grenouilles. L’objectif était d’arriver au haut d’une grande tour.
Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les encourager. Et la course commença …
En fait les gens ne croyaient pas possible que les grenouilles atteignent la cime. Et toutes les phrases que l’on entendit furent : « … Impossible ! Elles n’y arriveront jamais … ! »
Les grenouilles commencèrent peu à peu à se décourager. Toutes, sauf une qui continua à grimper … Et les gens continuèrent : « Vraiment pas la peine ! Elles n’y arriveront jamais …! »
Et les grenouilles s’avouaient vaincues sauf une qui continuait de grimper envers et contre tout.
A la fin, toutes abandonnèrent, sauf cette grenouille qui, seule et au prix d’un énorme effort, atteignit la cime … Les autres, stupéfaites, voulurent savoir comment elle y était arrivée.
L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander comment elle avait réussi l’épreuve … .
Et elle découvrit … qu’elle était sourde !
N’écoutez donc pas les personnes qui ont l’habitude d’être négatives. Car elles volent les meilleurs espoirs de votre cœur. Rappelez-vous du pouvoir qu’ont les mots que vous entendez ou que vous lisez ! Soyez toujours positif !