La ‘Karantica’
Depuis des décennies, la préparation et la vente de la ‘Karantica’,est une activité très répandue dans la wilaya de Mostaganem,comme dans toutes les wilayas de l’Ouest du pays. Les amateurs et ils sont nombreux, estiment que ce plat a une saveur particulière, lorsqu’il est servi pas très chau, imbibé de cumin et/ou de ‘Hérissa’ (purée de piment).
Généralement, ce sont des marchands ambulants utilisant des carrosses à deux roues, pour écouler ce plat d’une façon ou d’une autre, dans presque toutes les surfaces où la circulation piétonnière est dense. Au centre-ville de Mostaganem et plus précisément aux abords du souk de Ain-Sefra, à chaque vingt mètres, un marchand ambulant de ‘Karantica’, expose le produit aux passants qui s’empressent à demander un casse-croute ou simplement une portion sans pain, appelée communément ‘carré’.Ce plat culinaire attire des dizaines, voire des centaines de passants en quête de satisfaire une appétence, à tout moment de la journée. Pour un budget de 100 Da,le ‘menu’ pourrait contenter quiconque pour pouvoir, apaiser sa faim. Presque toutes les couches sociales en demandent, surtout les écoliers de tous cycles, devant les portes de leurs établissements scolaires ou dans des magasins les plus proches. Depuis des années, ce plat est devenu une source de revenus des centaines de sans-emploi, qui y trouvent dans sa préparation et sa vente, un avantage pécuniaire, compte tenu d’une demande accrue d’une grande partie de la population. Dans divers quartiers et cités de la ville de Mostaganem, des échoppes foisonnent pour ce commerce très lucratif et attrayant. Beaucoup de commerçants ont littéralement changé leurs activités initiales, et se convertissent en marchands de ‘Karantica’, en raison de sa simple et élémentaire préparation, dans des temps très courts ; pour les transformer en simples gargotes et, écouler ce plat aux tout-venants. Comme toujours, les Mostaganemois par exemple, ce plat est incontournable sur les tables du F’tour des mois de Ramadhan. Toutefois, cette activité demeure sujette à une panoplie de questions, pour lesquelles, il faudrait trouver des solutions touchant la santé du consommateur, en matière d’hygiène et de conditions de sa préparation. Sa vente dans des lieux inappropriés, pose justement problème, au vu des modalités et des exigences sur les prestations hygiéniques fournies, dans des lieux qui devraient être totalement salubres. Des contrôles et autres inspections réguliers par les services d’hygiène compétents, sont impératifs, pour la préservation de la santé de tout consommateur. Pour rappel et, en raison de l’afflux considérables de consommateurs, certains marchands exigent le prix plafonné de 30 dinars pour le casse-croute à servir et ne se contentent nullement des demandes dérisoires. A cet effet, les services compétents sont appelés à la surveillance des contours et les conditions dans lesquelles, cette activité est préparée et écoulée et, qui nécessite une attention particulière en matière d’hygiène surtout, pour la protection de la santé du consommateur.