Mots pour maux
Je profite pour rendre hommage à un notable de Mesra, qui avec sa sagesse notoire et son hostilité envers la mafia politico-financière et l’argent sale qui saigne l’économie du pays, m’a réchauffé le cœur en partageant mes idées. Hier, nos chemins se sont croisés, et nous avons parlé et reparlé de tout, mais pas de nous, le temps nous a devancés, nous mettant à l’heure de l’intérêt de notre ville et la prospérité de notre wilaya. ‘’On ne peut applaudir d’une seule main’’, me disait l’ancien Sénateur Lazreg Mohamed. Tous les deux ensemble et avec nous une forte société civile on pourra donner un plus à notre wilaya…Défendre les intérêts publics, combattre la corruption, barrer la route aux corrompus et opportunistes, lors des prochaines échéances, c’est redonner à Mostaganem son image d’antan. Il est urgent de vacciner Mostaganem contre le virus du Fassad. C’était un débat sérieux et responsable entre deux hommes de la Presse, cette presse qui est devenue une invitée non désirée chez certains responsables, un ennemi à abattre ! Et dire, que le Président lui-même a ordonné l’implication des médias dans la bataille contre la corruption. Parler de tels sujets, raconter l’histoire de Mostaganem, de son vrai visage d’aujourd’hui, balafré par la corruption de certains responsables, la complicité de ses élus et la démission de la société civile, n’est pas un mal, ce sont des mots pour guérir les maux, donner de la voix pour dire Stop aux massacres du foncier, aux malversations et à l’influence qui épaule les corrompus. En parler de nos maux, c'est offrir une passerelle au pouvoir pour lutter contre ses comportements déplacés et remettre chacun à sa place.
J’ai écris dans ma précédente publication du détournement du foncier inoccupé et récupéré par la wilaya par voie de justice. Il s’agit de 104 lots de terrain situés au niveau des Sablettes, Ouréah, Stidia, cité Djebli, Debdeba, Route Ouled Bachir et dans d’autres coins de la wilaya. Ces terrains ont été distribués sous table, sans adjudication, ni affichage, ni autres.
Au niveau des Sablettes, c’est les chouchous des anciens walis et anciens SG, qui ont eu le privilège de s’y installer en fanfare et sans inquiétude, comme certains patrons d’hôtels, des promoteurs et des fils de hauts responsables. Les autres terrains inoccupés ont été redistribués aux plus offrants. Comme le fameux hangar de 5000m2 à Debdeba, patrimoine de l’agence foncière attribué à l’homme de main de l’ancien SG de la wilaya et cette grande parcelle de terrain à la cité les Mandarins attribuée à un ancien SG d’un ministère et ce terrain au niveau de Ouréah, donné à un promoteur pour en faire des bungalows. Ceci sans parler des 154 hectares d’assiettes foncières non exploitées, situées à ‘’Bordjia’’ et récupérées par la wilaya qui semble-t-il sont aussi tombées entre les mains d’autres favoris. Ainsi un responsable bien servi doit récompenser ceux qui l’ont bien servi !