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Qu’il s’agisse de produits d’épicerie, de fruits, de légumes, de viande rouge, blanche, de poissons, de biens de consommation ménagers ou autres, la question de la commercialisation de ces produits, se pose avec acuité, depuis des lustres au niveau des divers marchés de la ville de Mostaganem. Au niveau du marché du centre-ville de Mostaganem, à titre d’exemple, les activités commerciales ne sont pas aussi organisées ni segmentées par nature de produits exposés, sur les étals des stands, du marché couvert. Avec un sous-sol destiné à la vente de produits déterminés, à l’instar de la poissonnerie, les marchands d’épices, boucheries d’abats et de triperies, on y trouve, côte à côte, les marchands de fruits et légumes, alimentation générale, etc, formant des commerces hétéroclites, qui ne vont pas de natures d’activités ,où le défaut d’hygiène pose un problème majeur pour les produits et à la santé des consommateurs. Au premier étage, ce sont des boucheries de viande blanche et rouge qui devraient s’aligner, sur une partie commune des stands du marché, suivies des marchands d’olives, d’œufs et de produits laitiers et dérivés. La tendance consiste à segmenter les activités et de les spécialiser par nature de produits, au lieu de les rassembler dans le sens de la création de véritables marchés de produits, tels des souks périodiques, dans des grandes surfaces. Quant aux produits et denrées alimentaires, les consommateurs pourraient s’approvisionner des superettes et autres grandes surfaces, qui pullulent, dans la totalité des quartiers et cités de la ville. Les citoyens qui visitent le sous-sol de ce marché, s’inquiètent quant au problème d’hygiène sur les lieux, lorsque l’odeur des poissons s’assimile avec les produits laitiers, la viande rouge et blanche et les denrées alimentaires ! Les déchets nauséeux de toutes sortes qui jonchent les couloirs de ce marché, constituent une autre menace à la santé des clients et la nature des produits, facilement périssables. Cette configuration présente plusieurs avantages : celle de regrouper, dans une même enceinte infrastructurelle appropriée, adaptée, équipée, organisée et contrôlée, des produits de mêmes natures, rangés méthodiquement, à l’effet de parvenir à réguler les activités qui nécessitent, l’obligation d’une chaîne de froid, pour les viandes et le suivi d’hygiène au niveau de la poissonnerie. L’option à retenir par les pouvoirs publics concernés de la gestion de ces activités, consiste à distinguer les produits facilement périssables avec ceux qui nécessitent des emplacements appropriés.