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La Galaxy Ring n’est même pas encore arrivée sur le marché que son lancement fait déjà parler de lui. La bague connectée de Samsung se retrouve au cœur d’un procès qui oppose le géant sud-coréen à l’entreprise finlandaise Oura. C’est une affaire qui mêle intimidation voilée, batterie au lithium et procès préemptif. Alors que Samsung s’apprête à lancer sa toute première bague connectée sur le marché, la fameuse Galaxy Ring qu’on a pu apercevoir rapidement début janvier, une affaire judiciaire pourrait bien compliquer la sortie de ce nouveau gadget. En effet, comme l’indique une action en justice lancée par Samsung contre le constructeur finlandais Oura, la Galaxy Ring pourrait connaître un début de vie compliquée. Fort de son expérience dans le domaine des bagues connectées, que l’on a pu voir s’incarner à travers la Ring 3, Oura détient un bon paquet de brevet logiciel et matériel relatif à la fabrication de bagues connectées. Des brevets qui pourraient compliquer la vie de Samsung. Les brevets détenus par Oura couvrent notamment l’inclusion d’une batterie ou de capteurs biométriques dans le corps de la bague, ou encore la synthétisation des informations de santé sous la forme d’un « score » communiqué à l’utilisateur. Des cas d’usage si génériques qu’il est impossible pour Samsung de se lancer sur le marché sans marcher sur les plates-bandes du constructeur finlandais.