Devant l’envasement et le tarissement des barrages à Tissemsilt : Une opportunité pour un dragage moins coûteux

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 Il n’est plus secret pour des habitants de la wilaya de Tissemsilt de connaitre que les trois barrages de la wilaya connaissent une baisse gravement sensible dans le taux de remplissage particulièrement celui de Kodiet Errosfa dans la commune de Beni Chaib, ce phénomène est du comme tout le monde sait d’abord à une pluviométrie moins clémente, aussi à cette vague de sécheresse qui frappe le pays, mais aussi à l’envasement des fonds. 

Les barrages tout autant que les retenues ont diminué sensiblement au point ou certaines parties qui étaient auparavant englouties sous les eaux se sont apparues comme des vestiges. Le barrage de Kodiet Er-Rosfa, qui a une capacité de 75 millions de mètres cubes, a diminué selon les spécialistes à moins de 20 millions de mètres cubes, tandis que les autres barrages dont Bougara et M’ghila, sont visiblement sur le point de s'assécher. Ces étendues d’eau sont devenues des zones asséchées complètement ou au meilleurs des cas boueuses ce qui donne désormais l’opportunité aux parties concernées d’envisager des solutions durables à ces problèmes de manque d’eau potable et d’envasement des barrages en prévoyant des opérations moins coûteuses et très efficaces pour le nettoyage de ces barrages et augmenter de leurs capacités de remplissage notamment avec la programmation de transférer les eaux du captage de Sidi Slimane qui est de 123 litres/seconde vers le barrage de Kodiet Errosfa sur une distance de neuf kilomètres. Aussi et dans ce sens, les connaisseurs affirment que le nettoyage par l’enlèvement directe de la boue ou de la terre par des engins de travaux publics (rétrochargeuses, niveleuses, camions etc…) et s’éviter les coûteuses opérations de dragage par des équipements spécifiques ainsi que le reboisement en aval et en amont du barrage. Enfin, en plus des efforts qui sont déployés afin de trouver les solutions au problème de la distribution de l’eau potable, l’occasion est donc donnée aux responsables d’engager ce processus d'épuration d'autant plus que la plupart des barrages n'ont pas connu ce genre d’opérations de curage et leurs capacités sont vraiment menacées.