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Le terme "Mpox" est une nouvelle dénomination pour une maladie anciennement connue sous le nom de variole du singe (Monkeypox). C'est une zoonose, ce qui signifie qu'elle se transmet des animaux aux humains. Mpox est causée par le virus de la variole du singe, un orthopoxvirus, qui est étroitement lié au virus de la variole, bien que moins virulent.
Mpox a été identifiée pour la première fois chez l'humain en 1970 en République démocratique du Congo (RDC). Le virus est contagieux, où il circule principalement chez des animaux comme les rongeurs et les primates. La transmission à l'homme se fait souvent par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées des animaux infectés. La transmission interhumaine, bien que rare, peut se produire par contact direct avec des lésions infectées, des gouttelettes respiratoires ou des objets contaminés.
En 2024, l'épidémie de Mpox continue de se propager, touchant principalement plusieurs pays d'Afrique. Le RDC est le plus touché, avec la majorité des cas et des décès signalés. D'autres pays africains tels que le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda ont également signalé des cas pour la première fois cette année. En dehors de l'Afrique, des cas isolés ont été signalés dans des pays comme la Suède, le Taiwan et la Thaïlande, mais ces cas sont généralement liés à des personnes ayant voyagé dans des régions affectées en Afrique. La situation en Afrique a même conduit l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à déclarer l'épidémie comme une urgence de santé publique de portée internationale. En Algérie aucun cas n'a été enregistré, selon le ministère de la santé.
Les symptômes de Mpox apparaissent généralement entre 6 et 13 jours après l'exposition, mais peuvent varier de 5 à 21 jours. La maladie débute par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une fatigue intense. Ensuite, une éruption cutanée caractéristique apparaît, souvent sur le visage avant de se propager à d'autres parties du corps. Les lésions passent par plusieurs étapes avant de former des croûtes qui finissent par tomber. La gravité de la maladie varie, allant de formes bénignes à des formes plus graves, surtout chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées. Le taux de mortalité est estimé à 10%, dépendant de la souche du virus et de l'accès aux soins.
En outre, des efforts sont faits pour sensibiliser le public aux modes de transmission et aux mesures de prévention, telles que le lavage des mains, l'isolement des personnes infectées et la limitation des contacts avec des animaux potentiellement porteurs du virus. Une surveillance accrue, une meilleure compréhension de la maladie et une réponse coordonnée à l'échelle internationale sont essentielles pour prévenir la propagation du virus et protéger les populations vulnérables. La vaccination contre la variole a été réintroduite dans certaines populations à risque.