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Moins de deux semaines après la déclaration, le 14 août dernier, de la variole du singe (Mpox) comme « urgence sanitaire mondiale », par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Algérie, bien qu’elle n’ait enregistré aucun cas, s’est déjà mobilisée, à titre préventif, pour prendre ses devants pour contrer, au besoin, cette nouvelle menace sanitaire.
En effet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) a annoncé, dans un communiqué, avoir réuni son comité ad hoc en charge de la variole du singe. « L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) a réuni ce jour (26 août 2024) son comité ad hoc en charge de la variole du singe (Mpox) suite à la déclaration de l’OMS que l’épidémie Mpox est considérée comme une urgence sanitaire mondiale depuis le 14 août 2024 », est-il précisé dans le communiqué en question. La même agence a expliqué, dans son communiqué, que ce n’est pas la première fois qu’une telle mesure préventive soit mise en place. « La première vague de ce même virus a été déjà à l’origine de la mise en place du comité ad hoc par l’ANSS le 25 mai 2022 », a-t-elle rappelé soulignant que ce comité ad hoc chargé de la variole simienne est composé de membres spécialisés du Conseil scientifique de l’ANSS et de ses experts, élargi aux secteurs concernés, notamment en charge de la Santé, de la Production pharmaceutique, de l’Intérieur, de la Recherche et de la Défense nationale, note la même source. A rappeler que la mobilisation de l’Algérie ne date, à vrai dire, pas d’hier puisque, le 18 août dernier déjà, soit quatre jour seulement après l’annonce de l’OMS, le ministère algérien de la Santé a publié un communiqué annonçant la mise en place d’un dispositif de surveillance et d’alerte. A ce titre, le département de Saihi a expliqué avoir déjà réuni, au préalable, la sous-commission multisectorielle nationale des points d’entrée du règlement sanitaire international RSI pour une évaluation du risque pour notre pays «dans l’objectif de prévenir l’introduction des cas, un dispositif de surveillance et d’alerte est mis en place au niveau national, notamment à travers le renforcement de la surveillance des cas par l’activation du dispositif de veille au niveau des points d’entrée et la détection rapide des cas par le personnel médical et l’information et la sensibilisation de la population générale», a-t-il détaillé.