Oran : Attribution des Terrains pour le nouveau programme de logement

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Le wali d’Oran a accordé un ultime délai aux chefs des daïras pour achever la sélection des terrans destinés à la construction de 3.000 logements sociaux locatifs et 450 logements ruraux, dans le cadre de l'exercice 2025. Les neuf chefs de daïras sont chargés de superviser l'affectation des terrains jugés appropriés pour accueillir ce nouveau quota de logements, à l'exception des terres agricoles classées comme zones interdites. 

Des projets de logements sociaux sont prévus pour les communes d’Oran et Bir El Djir, malgré la crise immobilière affectant les grandes villes de la wilaya. Les autorités locales ont décidé d'exploiter des terrains récupérés pour l’utilité publique, comme la parcelle près de la gare routière d’El Bahia, initialement destinée à l’hôtel « Regency » dont le projet a été annulé. Cette parcelle est désormais affectée à la construction de logements publics locatifs après une décision du wali. De même, une autre parcelle, connue sous le nom de « El Bouachkha » dans la commune de Sidi El Bachir, sera utilisée pour un projet similaire. Concernant les logements ruraux, une étude de la situation immobilière dans les communes de la wilaya a permis de proposer que les localités de Boufatis, Aïn El Kerma, Tafraoui, Aïn El Bia, Benfreha, et Hassi Mafsoukh bénéficient de ce programme. Ce projet sera accompagné du lancement de grands chantiers visant à résoudre la crise du logement pour les populations les plus touchées. Les autorités ont pris toutes les mesures nécessaires pour accélérer le projet intitulé 2025, qui bénéficie cette année à la wilaya d’Oran. Les logements sociaux sont une priorité pour les pouvoirs publics, qui s'engagent également à éliminer l’habitat précaire et à relancer le recensement pour éradiquer les bidonvilles persistants, comme ceux d’Aïn El Beïda. Malgré une diminution notable des zones de précarité, certaines localités comme Benfreha, Aïn El Beïda, El Hassi, Hassi Bounif, et certains quartiers d’Oran, tels que  Essanaouber et El Hassi, continuent de souffrir de conditions de vie précaires.