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Dans une visite récente dans une grande surface, le ministre du commerce, Tayeb Zitouni, s’est exprimé fermement sur la question de la cherté de la sardine en Algérie. Alors qu’il observait les étalages où le poisson était vendu à un prix alarmant de 900 DA le kilo, le ministre a dénoncé la possibilité d’importer ce produit malgré sa disponibilité nationale.
M. Zitouni a déclaré que « Ce serait honteux d’aller vers l’importation de la sardine alors que ce produit est disponible en Algérie », pointant du doigt les spéculateurs qui ont augmenté les prix à des niveaux exorbitants. Il a souligné que sur les marchés extérieurs, la sardine était pratiquement inaccessible à cause de ces hausses artificielles. « Nous serons obligés de casser les prix imposés par les spéculateurs », a-t-il averti, rappelant la récente intervention réussie sur le marché du poulet pour réguler les prix. « Est-ce que nous avons un manque dans la production de la sardine ? Non ! Pourquoi alors ce prix élevé ? », s’est-il interrogé, appelant à des conventions avec les pêcheurs pour abaisser les coûts. Le ministre a également lancé un appel urgent pour que les prix de la sardine soient revus à la baisse, afin de soulager à la fois le consommateur et le pêcheur. « Nous ne voulons pas mettre en difficulté les pêcheurs, mais nous ne voulons pas pénaliser non plus le consommateur », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de rétablir un équilibre juste sur le marché. Concernant l’introduction récente du poulet importé sur le marché national, Zitouni a expliqué que cette mesure était temporaire, visant à stabiliser l’approvisionnement en viande blanche durant une saison estivale particulièrement difficile pour les producteurs locaux. Il a appelé les opérateurs du secteur à réinvestir avec des produits locaux à des prix plus raisonnables, assurant ainsi la durabilité et la compétitivité du marché national. Les déclarations du ministre du commerce reflètent une volonté claire de réformer les pratiques du marché pour le bien-être des consommateurs et des producteurs nationaux, tout en assurant une disponibilité adéquate et des prix justes pour des produits essentiels comme la sardine et le poulet.