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Le scrutin présidentiel algérien débute officiellement ce samedi 7 septembre, marquant le coup d'envoi d'une élection particulièrement attendue. Trois figures éminentes de la politique algérienne se disputent la présidence : Abdelmadjid Tebboune, Youcef Aouchiche et Abdelali Hassani. La campagne électorale, qui s'est tenue dans des conditions jugées excellentes par plusieurs spécialistes, a été caractérisée par son organisation rigoureuse, sa transparence et un climat de compétition saine.
L’ANIE (Autorité Nationale Indépendante des Élections) a joué un rôle crucial en veillant au bon déroulement du scrutin, mobilisant tous les moyens nécessaires pour garantir une élection transparente et ordonnée. Le suivi minutieux et la couverture médiatique professionnelle ont été salués, contribuant à une campagne marquée par une forte interaction citoyenne et une communication directe efficace. Alors que le pays se prépare pour le jour du scrutin, cette campagne électorale se distingue par son sérieux et son engagement envers les principes démocratiques. Les électeurs algériens auront ainsi l’opportunité de faire leur choix dans un environnement respectueux et bien encadré, un signe prometteur pour l’avenir politique du pays. Slimane Aradj, doyen de la Faculté des sciences politiques et des relations internationales à l’Université d’Alger 3, a salué le caractère "loyal et rationnel" de la campagne électorale. Il a noté que le débat politique entre les candidats avait atteint un niveau de maturité élevé, avec des discours marqués par la pertinence et le respect des règles démocratiques. Selon lui, la campagne s’est distinguée par une "bataille de persuasion" où les candidats ont intensifié leurs efforts à travers le pays, en mettant l'accent sur les préoccupations quotidiennes des citoyens et en proposant des solutions concrètes. Aradj a également souligné l'absence de discours diffamatoire ou haineux parmi les candidats, ce qui a contribué à un climat de confiance et de respect. Malgré le timing de la campagne qui coïncidait avec la saison estivale, les candidats ont su capter l’attention du public, notamment des jeunes, en utilisant efficacement les réseaux sociaux et en organisant des meetings dynamiques. La présence accrue des jeunes et la place renforcée des femmes sur la scène politique ont également été remarquées. Ammar Abderrahmane, enseignant en sciences de l'information et de la communication à l’Université Alger 3, a mis en avant l’équilibre des discours politiques durant la campagne. Il a noté que bien que les candidats aient proposé des stratégies diverses pour la gestion des affaires publiques, leurs programmes convergent vers des objectifs communs : le renforcement du front interne et la consolidation des positions diplomatiques de l’Algérie. Abderrahmane a également précisé que la campagne s’était déroulée sans recours à l’argent sale, comme en témoigne l'absence de plaintes à ce sujet.