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Le phénomène du travail des enfants à Mostaganem, particulièrement dans le secteur du nettoyage des voitures, met en évidence des défis sociaux et économiques majeurs. En effet, il est frappant de constater que de nombreux enfants, dont la majorité n’a pas plus de 17 ans, sont présents aux carrefours, aux intersections, et même dans les parkings, proposant leurs services aux automobilistes. Ce phénomène, qui semble s'accentuer à chaque rentrée scolaire, suscite de nombreuses interrogations quant aux raisons qui poussent ces enfants à entrer si précocement sur le marché du travail, souvent au détriment de leur éducation et de leur sécurité. Alors que leurs camarades s’apprêtent à rejoindre les bancs de l’école, ces jeunes se retrouvent confrontés à la dure réalité du travail de rue. Ce phénomène n’est pas isolé et reflète une problématique sociale plus large. Ce constat met en lumière une carence évidente en matière de soutien social et de protection des droits des enfants. La question de savoir qui est responsable de cette situation se pose avec acuité. Est-ce la faute des familles, incapables de subvenir aux besoins de leurs enfants en raison de la pauvreté ? Ou est-ce la conséquence d’une défaillance des autorités publiques à mettre en place des programmes de soutien adéquats pour garantir aux enfants leur droit fondamental à l’éducation ?Quoi qu’il en soit, il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour enrayer ce phénomène. Il en va non seulement de la sécurité de ces enfants, mais aussi de leur avenir, qui se joue bien avant leur majorité, dans les rues de Mostaganem.