Entre les lignes : À quoi s'attendre après la mort du chef du Hezbollah?

_

Après la confirmation de la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tout le monde craint un Chaos. Dans la capitale libanaise, on entend les cris de colère. Pour le mouvement palestinien Hamas l’assassinat de Nasrallah est un "acte terroriste lâche". L’Iran appel à la vengeance et confirme que "La ligne glorieuse du chef du Hezbollah, se poursuivra jusqu'à la libération d’Al Qods (Jérusalem).

Au Liban, malgré la perte de ses têtes dirigeantes, le Hezbollah se bat quand même?

Après onze mois d’une guerre d’usure imposée par le Hezbollah en soutien au Hamas à Gaza, L’Etat Hébreu change de tactique en éliminant des membres de l’Etat Major militaire du parti et en particulier le chef de file Hassan Nasrallah, mais le Hezbollah poursuit ses opérations militaires contre l’entité Israélienne, même si leur rythme a baissé après l’assassinat de son N°1 , la parti a revendiqué des dizaines de roquettes qui ont ciblé la ville israélienne Haïfa .Ses médias continuent de fonctionner, de même que ses principales institutions sociales. Les Houthis entre en ligné de combat et annoncent , avoir pris pour cible l’aéroport « Ben Gourion » israélien, samedi 28 août 2024,  lors de l’arrivée de Netanyahu, avec un missile balistique “Palestine 2.’’

La mort d'Hassan Nasrallah, marque une étape décisive dans le conflit entre l’Etat Hébreu et la formation chiite libanaise. Elle n'en signe toutefois pas la fin, comme l'a rappelé Tsahal, ni l'extinction du Hezbollah, mais une vengeance incontournable comme l’a signalé le guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Ali Khamenei, déclarant que la mort du leader du Hezbollah serait vengée et que d'autres militants poursuivraient le combat contre l’entité israélienne. Le Hezbollah et ses soutiens, dont l'Iran, promettent que la ligne prônée par Hassan Nasrallah perdurera malgré sa mort.

La mort du leader du mouvement chiite, Hassan Nasrallah, fait craindre une nouvelle spirale de violences au Moyen-Orient alors que l'Iran crie à la vengeance contre l'État hébreu. "Le sang du martyr ne restera pas impuni", lit-on dans le communiqué signé  par Ali Khamenei et lu à la télévision d'État.

La succession  d’Hassan Nasrallah est ouverte depuis samedi, Hachem Safieddine, cousin maternel d’Hassan Nasrallah, qui dirige actuellement le conseil exécutif du parti, est le candidat le plus en vue pour prendre la succession. Ce religieux au turban noir, qui signifie chez les chiites qu’il descend du prophète Mohammad (QSSL) , est considéré depuis des années comme le dauphin non déclaré de Hassan Nasrallah. Le secrétaire général du parti est élu par les membres de la Choura.