Cité des 300 logements à Mostaganem : Transformation de locaux commerciaux en habitations

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La transformation de locaux de la cité des "300 logements" à Mostaganem, en habitations, suscite une vive controverse. Situés à proximité du siège de la gendarmerie nationale, ces locaux, initialement destinés à accueillir des activités commerciales et artisanales, se sont récemment transformés en logements, engendrant ainsi des tensions palpables entre les occupants et les résidents de la cité. Ces espaces, souvent désignés sous le nom de « locaux du président », avaient été attribués à des jeunes chômeurs pour leur permettre d’exercer des activités économiques. Cependant, la décision de les transformer en habitations a soulevé de nombreuses interrogations sur les implications légales et sociales de cette initiative. Les familles qui y ont emménagé occupent désormais des lieux qui, à l’origine, étaient conçus pour favoriser l’entrepreneuriat local et non pour servir de logements. Cette situation a engendré une vague de critiques parmi les habitants, qui dénoncent le non-respect de la destination initiale des locaux. Les préoccupations ne s’arrêtent pas là. Nombreux sont ceux qui craignent que cette transformation ait des répercussions négatives sur les infrastructures de la zone et sur les services qui y sont offerts. En effet, l'augmentation du nombre de résidents dans des espaces initialement destinés à d’autres usages pourrait engendrer une surcharge des services publics, comme l’approvisionnement en eau, l’électricité et les services de nettoyage. D’autre part, face à la crise du logement qui sévit à Mostaganem, certains estiment que cette transformation pourrait, d'une certaine manière, répondre à un besoin urgent. Les résidents se retrouvent ainsi plongés dans l'incertitude, appelant à davantage de transparence de la part des autorités locales.