Mostaganem : Encore, une Journée ratée pour la presse locale

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Ce mardi, devait être une journée de reconnaissance pour les journalistes locaux de Mostaganem à l'occasion de la Journée nationale de la presse. Malheureusement, les événements qui se sont déroulés à la Maison de la presse ont laissé un goût amer parmi les représentants de la presse locale. 

Au lieu de voir les correspondants honorés pour leur travail acharné tout au long de l'année, ce sont les autorités locales qui ont accaparé les hommages. Une inversion de rôles regrettable, d’autant plus que cette journée devait avant tout célébrer les efforts des journalistes. Le comportement de l'Association des Journalistes de Mostaganem (AJM), qui se veut être la voix de la profession dans la région, a été vivement critiqué. En effet, l'AJM, qui a été créée à des fins sociales et non professionnelles, semble avoir perdu de vue ses responsabilités. Plutôt que de s'occuper des tâches qui lui incombent — à savoir, soutenir socialement les journalistes locaux — elle s'est vue reléguée au rôle d'accompagnatrice des autorités locales, oubliant les véritables bénéficiaires de cette cérémonie. Cette situation a soulevé une question essentielle : pourquoi l'Association ne se concentre-t-elle pas sur les missions pour lesquelles elle a été créée ? Sa légitimité à agir au nom des médias locaux est plus que discutable, car chaque correspondant dépend exclusivement de son média, conformément à la loi sur l'information, et non de l'AJM. L'ignorance des lois régissant le métier de journaliste à Mostaganem continue de nuire à la profession. Ce triste épisode souligne une fois de plus le fossé grandissant entre les besoins réels des journalistes et les actions de certaines institutions qui devraient les accompagner. Au-delà de la déception, ce qui s'est passé ce mardi met en lumière un problème plus profond : la corporation journalistique à Mostaganem souffre d'une représentation inadéquate, incapable de défendre ses droits ou de promouvoir la reconnaissance qu'elle mérite. Espérons que cette journée manquée servira de leçon pour redresser la barre et que, à l’avenir, les véritables héros de l'information locale, les journalistes, recevront enfin la place qui leur revient.